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DU NOUVEAU DANS MON ÉROTHÈQUE ! (partie 2)

Après le haut, j’enlève le bas. Je poursuis l’effeuillage de mon nouvel arrivage avec deux titres : La Paysanne pervertie de Restif de la Bretonne et Cécile ou les rencontres amoureuses, par un chroniqueur de ce temps. Comme pour les ouvrages présentés dans la première partie, il s’agit là encore de livres non reliés, c’est-à-dire constitués de cahiers volants insérés dans une chemise et glissés dans un coffret cartonné.

La Paysanne pervertie, de Restif de la Bretonne

Livre La Paysanne pervertie, par Restif de la Bretonne, éditions J. L. Kellinckx
Coffret quatre volumes de La Paysanne pervertie, par Restif de la Bretonne, éditions J. L. Kellinckx

Cette édition de La Paysanne pervertie a été réalisée par J. L. Kellinckx, en quatre volumes. Les deux premiers datent de 1957, les deux autres de 1958. Je ne possède pas beaucoup d’infos sur cet éditeur, apparemment belge. En effet, mes ouvrages ont été imprimés à Anvers, et on ne trouve rien dans les ressources de la Bibliothèque nationale de France. En revanche, son catalogue est référencé sur le site internet des Archives et musée de la littérature, qui se présente comme étant « le plus important centre de documentation sur la vie littéraire et théâtrale belge francophone », centre hébergé dans la Bibliothèque royale à Bruxelles. La Paysanne pervertie n’y est pas mentionnée, mais on trouve d’autres titres, des rééditions illustrées là encore, souvent à connotation érotique.
Chaque volume de ma Paysanne mesure 21 x 28,5 cm, et a été tiré à 1000 exemplaires sur vélin bouffant. Tous s’ouvrent sur une couverture monochrome illustrée suivie d’un dessin en double page, monochrome lui aussi, qu’on retrouve également à la fin de chaque volume. Et un logo représentant un taureau s’affiche en troisième page.

Les ornements sont signés D. Acket, qui est probablement aussi l’auteur de la couverture et du dessin en double page. Car les six illustrations que comporte chaque volume sont quant à elles signées par quatre artistes différents : Siaens pour le tome 1, Dalvimare pour le tome 2, L. Sebregts pour le tome 3 et Jacques van Melkebeke pour le tome 4. La page de justification du tirage explique ce choix par la volonté de faire appel à chaque fois à l’artiste « considéré comme le plus apte à traduire picturalement le climat propre à cette partie de l’ouvrage ». Il y est aussi question d’un projet de cinquième volume, « appendice-imagier » composé de planches de Chimot. Je ne sais pas si ce cinquième volume a réellement paru, car je ne l’ai encore jamais croisé sur internet.
Quoi qu’il en soit, voici quelques échantillons des illustrations qui agrémentent ces quatre tomes :

Cécile ou les rencontres amoureuses, par un chroniqueur de ce temps

Coffret toilé bleu de 17 x 25 cm et impression sur papier vélin : ainsi se présente Cécile ou les rencontres amoureuses, publié par les éditions Jacques Haumont. Cette fois, il ne s’agit semble-t-il pas d’une réédition, mais d’un texte inédit, et anonyme. Aucune date d’édition n’est mentionnée, mais j’imagine que ce livre a dû paraître aux alentours des années 1960, comme tous ceux de ce type que j’ai présentés dans cet effeuillage.

Page de titre et justification du tirage de Cécile ou les rencontres amoureuses, éditions Jacques Haumont

Le tirage total de cet ouvrage a été de 516 exemplaires, avec 116 exemplaires spéciaux (papiers supérieurs et illustrations supplémentaires) et 400 exemplaires « communs ». Le mien fait partie de ces derniers. Il comporte 12 dessins réalisés par Michel Siméon (l’illustrateur d’Une nuit d’orgies à Saint-Pierre Martinique) et coloriés par Jean Monnier. Un illustrateur que je découvre et, pour tout dire, que j’aime bien. Mais je vous laisse juge…

Illustrations érotiques de Michel Siméon pour Cécile ou les rencontres amoureuses, aux éditions Jacques Haumont
Illustrations de Michel Siméon

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Mais cet effeuillage n’est pas terminé pour autant car il me reste encore à vous présenter deux ouvrages de choix : Histoire d’O illustrée par Léonor Fini, paru Au Cercle du livre précieux en 1962, et le Kama Soutra illustré par Albert Dubout, aux éditions Trinckvel (1973). Du beau livre en perspective !

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